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Autoconstruction, BBC, Matériaux traditionnels

Les jours rouge

C'est lors du printemps 2011 que nous avons redémarré le chantier de la couverture, Comme nous avions choisi la facilité, avec de jolis dessins partout, nous avions pris un peu de retard.

Nous avions donc profité de l'hiver pour faire faire et acheter les accessoires de fumisterie dont nous avions besoin pour faire l'ensemble de la couverture :

La fabrication à façon, c'est une souche tronconique à un angle de 52°, et le reste des achats : 1m40 de tube double parois diam 150 ; la collerette et le chapeau le tout laqué en noir, et enfin le support sous toiture à réusiner (repercer puisque les lumières pour régler l'angle s'arrêtent à 45°.

Les jours rouge

Comme la plupart des angles et bordures nord avaient déjà été traitées avant l'hiver, nous avons fait de même au sud, à commencer par les zincs en tout genre autour des lucarnes, puis de leurs tuiles... puis ensuite vinrent les tuiles sur les jouées et les lucarnes...

Vue de chez le voisin, la gangrene commence à gagner du terrain...
Vue de chez le voisin, la gangrene commence à gagner du terrain...

Vue de chez le voisin, la gangrene commence à gagner du terrain...

Alors qu'Il faisait seul au gré de son temps libre, les grandes surfaces du sud et ce jusqu'à la fin du chantier couverture (c'était tres tres tres long!), l'ami Stan est passé nous preter main forte pour le nord, et son joli dessin.

Chaque journée passée se terminait par des douches ou le bac devenait un bourbier, les lunettes furent définitivement rayées par la fine poussière (vraisemblablement façon papier de verre), des tuiles coupées.

Mais le résultat venait de jour en jour... et meme maintenant 3 ans après, nous n'en revenons toujours pas...

Les jours rouge
Les jours rougeLes jours rouge
Les jours rougeLes jours rouge

Chaque jour durant lesquels Il travaillait sur le toit, Il revenait dans le même état, jusqu'à ce qu'il n'y aie plus de tuiles à couper. Lorsqu'il s'est agit d'étaler de la surface, ce fut long mais plus propre, le bout des pieds sur les liteaux, à monter les paquets de tuiles deux par deux (environ 15 kilos les deux, mais environ 700 paquets...) les mollets et les chevilles s'étirent et le corps fatigue assez vite.

Jusqu'à ce jour du 9 juillet 2011, un samedi matin où, enfin! Il posa la dernière tuile (gravée par Elle), alors qu'Elle filma pour immortaliser ce moment.

les 6 mois de battement initialement prévus pour souffler un peu furent mis à bas pour terminer la couverture, mais quel résultat! Nous devons maintenant enchainer directement par la maçonnerie et le torchis!

Les jours rouge
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